Vous trouverez ci-dessous les dernières nouvelles de juin concernant les fonds :
Amundi Funds Global Aggregate Bond
Update on Amundi Funds Global Aggregate Bond - Juin 2020 FR - Vous n'avez pas le droit de voir cet objet.
Amundi Funds Global Bond
update on Amundi Funds Global Bond Juin 2020 FR - Vous n'avez pas le droit de voir cet objet.
Amundi Funds European Equity Conservative
European Conservative - Vous n'avez pas le droit de voir cet objet.
Amundi Funds Global Equity Conservative
global Equity Conservative - Vous n'avez pas le droit de voir cet objet.
First Eagle Amundi International Fund
First Eagle - Vous n'avez pas le droit de voir cet objet.
First Eagle Amundi Income Builder Fund
First Eagle Amundi Income Builder - Vous n'avez pas le droit de voir cet objet.
Update des fonds - Mai 2020
Vous trouverez ci-dessous les dernières nouvelles de mai concernant les fonds :
Amundi Funds European Equity Conservative
Update on Europe Conservative - May 2020 - Vous n'avez pas le droit de voir cet objet.
Amundi Funds Global Equity Conservative
Update on Globale Conservative - May 2020 FR - Vous n'avez pas le droit de voir cet objet.
Amundi Funds Global Aggregate Bond
Update sur Global Aggregate FR - Vous n'avez pas le droit de voir cet objet.
Amundi Funds Global Bond
Update sur Global Bond Mai FR - Vous n'avez pas le droit de voir cet objet.
First Eagle Amundi International Fund
Update First Eagle Amundi International FR mai 2020 - Vous n'avez pas le droit de voir cet objet.
First Eagle Amundi Income Builder
Update First Eagle Amundi Income Builder FR - Vous n'avez pas le droit de voir cet objet.
Update Amundi Funds Global Bond
Regardez la mise à jour d'Amundi Funds Global Bond ici, où nous passons en revue le positionnement et la performance du fonds en 10 minutes. Pour regarder la vidéo, veuillez cliquer sur le lien suivant :
Vous trouverez également un document reprenant les questions les plus fréquemment posées lors de ces roadshows virtuels.
Q&A Webinars FR - Vous n'avez pas le droit de voir cet objet.
Factor Investing
Traditionnellement, on se constitue un portefeuille en allouant des classes d’actifs, comme des actions, des obligations d’Etat, des obligations d’entreprise de bonne qualité (IG) ou encore de moins bonne qualité (HY), etc. Mais depuis une dizaine d’années, suite à la publication du rapport rédigé par Ang, Goetzmann et Schaefer (2009) (1) chargé d’évaluer les performances de la gestion active du fonds souverain norvégien, l’approche factorielle connait de plus en plus d’adeptes.
Qu’est-ce le factor-investing ?
Selon les auteurs de l’étude mentionnée ci-dessus, les facteurs de risque seraient comme des nutriments, ou briques élémentaires, expliquant les rendements des différents actifs, assemblages de ces blocs de base. Les défenseurs de l’approche factorielle considèrent qu’il serait plus judicieux de constituer un portefeuille en allouant entre les facteurs, plutôt qu’entre les classes d’actifs. En effet, les classes d’actifs sont naturellement corrélées, du fait de leur exposition sous-jacente à ces facteurs de risque communs. Par exemple, les actions et les obligations d’entreprise à haut rendement sont deux classes d’actifs exposées à des degrés différents au risque actions, et donc fortement corrélées. Cette corrélation entre classes d’actifs s’amplifie d’ailleurs pendant les crises, où le risque de marché (ou risque actions), se met à dominer tous les autres risques. Nous avons pu encore le constater dans la crise actuelle du coronavirus.
Ceci a amené un grand nombre d’investisseurs à questionner les approches traditionnelles d’allocation par classes d’actifs et à se tourner vers des méthodes cherchant à diversifier les sources de risque élémentaires, ou facteurs de risque.
Mais qu’entend-on par « facteur de risque » ? En théorie, c’est une exposition « pure » à un risque sous-jacent censé générer une prime de risque. En pratique, de multiples conceptions des facteurs coexistent : facteurs macroéconomiques, facteurs statistiques, facteurs de « style » (vous connaissez certainement les styles value, growth, momentum (2), etc.) issus de la sélection dynamique et systématique de titres individuels (actions, ou plus récemment obligations d’entreprise), en fonction de leurs caractéristiques et finalement aussi le facteur ESG, plus récent.
Plus de rendement pour un même risque…
Des études chez Amundi montrent que la mise en œuvre d’une stratégie diversifiée entre facteurs permet aux investisseurs de bénéficier d’un supplément de rentabilité avec un risque quasiment identique (volatilité et maximum drawdown sont même légèrement plus faibles).
La performance de cette stratégie de diversification naïve entre facteurs peut encore être améliorée par l’introduction d’une pondération dynamique. Différentes approches de l’allocation dynamique entre facteurs ont été explorées par Amundi : par la valorisation, par des techniques statistiques, etc.
… et une adaptation en fonction du marché
Les équipes d’Amundi ont également étudié le comportement de différents facteurs sur le marché américain des actions au cours des 20 dernières années, en fonction des situations cycliques, qui ont été segmentées entre des phases.
Ces travaux montrent qu’il convient de privilégier:
Le facteur mid caps au détriment des facteurs qualité et faible volatilité, dans les phases de reprise,
les facteurs momentum et qualité dans les phases d’expansion,
Les facteurs faible volatilité et hauts dividendes dans les phases de décélération,
Les facteurs faible volatilité et qualité, au détriment du facteur momentum, dans les phases de récession.
Il est intéressant de noter aussi que certains facteurs subissent des cycles très longs et peuvent ne plus fonctionner du tout pendant plusieurs années. D’où l’importance de faire appel à des spécialistes.
En conclusion les points clés
Les facteurs de risque sont les briques élémentaires expliquant les rendements des actifs.
Un certain nombre de facteurs, notamment sur les marchés d’actions, ont une capacité démontrée à ajouter de la valeur.
La diversification entre différents facteurs est cruciale pour limiter la volatilité et la perte maximale d’un portefeuille d’actions internationales.
La performance d’une stratégie de diversification naïve entre facteurs peut encore être améliorée par une pondération dynamique de ces facteurs, en fonction notamment de la position dans le cycle économique.
L’approche par facteurs est une source d’enrichissement pour allouer un portefeuille et analyser son risque.
Message Tribe Investments :
Chers bankers, veuillez noter que le tribe investments a choisi le produit Amundi Europe Conservative notamment pour sa capacité à exploiter spécifiquement les facteurs Low Volatility et Quality.
(1) Référence : Ang, A., W. Goetzmann, and S. Schaefer (2009), « Evaluation of Active Management of the Norwegian GPFG, » Norway : Ministry of Finance.
(2) Momentum : l'idée qui sous-tend l'investissement momentum est que les actions qui ont enregistré une forte performance à court terme, sur une période de six mois à un an, affichent souvent aussi une bonne performance sur les courtes périodes suivantes. Inversement, il en va de même : les actions qui se sont mal comportées récemment continueront à se comporter relativement mal dans la période à venir.
23/01/2020
Vers un come-back de la value en 2020 ?
Pourquoi le come-back ?
Les investisseurs de style value ont connu une période très difficile au cours des dix dernières années et les actions de style value ont connu une sous-performance importante par rapport aux indices boursiers traditionnels.
Chez Amundi, nous croyons néanmoins dans un « come-back » du style value et ce, pour plusieurs raisons. Les indices récents PMI montrent que nous avons dépassé le creux de la vague, les banques centrales vont rester accommodantes, ce qui devrait continuer à pousser les actifs risqués vers le haut. La résilience de la demande semble montrer qu’il faut privilégier les cycliques, plutôt value. D’un point de vue de la valorisation aussi il y a une extrême distorsion entre value et growth (les actions value sont beaucoup moins chères). Nous pensons dès lors que cette rotation des titres growth vers les titres value amorcée fin 2019, devrait se poursuivre en 2020.
Les principes de l’investissement value
Rappelons rapidement les principes du placement axé sur la value. D'abord et avant tout, l'investisseur value cherche à déterminer la valeur intrinsèque d'une entreprise, à partir d'une analyse fondamentale. Le point de départ est une analyse approfondie du bilan, du compte de résultat, du cash-flow, mais aussi du potentiel de croissance, des avantages concurrentiels et de la qualité de la gestion de l'entreprise.
Un investisseur value n'achètera une action que si le cours de l'action présente une marge de sécurité considérable par rapport à sa valeur intrinsèque. Pourquoi ? Eh bien, les marchés ont tendance à croire que les arbres poussent jusqu'au ciel quand les choses vont bien, et vice versa aussi d'être extrêmement déprimés quand les choses vont mal et les actions peuvent être punies si sévèrement que leur prix tombe au-dessous de leur valeur intrinsèque. D'où l'importance d'acheter un titre avec une marge de sécurité. Dans l’offre Amundi présente chez ING, deux fonds suivent cette stratégie : le First Eagle Amundi International Fund et le Amundi Funds European Equity Value Fund.
Pourquoi le style value a-t-il sous-performé
Plusieurs raisons expliquent pourquoi l'investissement de style value a en effet moins bien fonctionné ces dernières années : la politique de soutien des banques centrales a fait des marchés des toxicomanes, pour ainsi dire, grâce à cette politique monétaire flexible. Il y a tellement d'argent bon marché en circulation que les investisseurs ne se soucient pas de savoir si une société en croissance fait des profits ou non. Les investisseurs ne regardent plus les fondamentaux, mais les actions des banques centrales. Un deuxième élément est la domination d'entreprises monopolistiques comme Google, Amazon ou Facebook, qui ont souvent simplement effacé les petits concurrents de la carte. Cela est bien ressenti dans certains secteurs value traditionnels, comme le commerce de détail et les médias. Enfin, l'émergence de solutions passives moins coûteuses, comme les fonds indiciels ou les Exchange Traded Funds (ETF), a également joué un rôle.
L’histoire se répéterait-elle ?
Le fait que les placements axés sur la value se portent moins bien est une tendance que nous avons également observée à la fin des années 1990. L'essor d'Internet et l'engouement pour le développement des technologies, des médias et des télécommunications (TMT) ont incité les investisseurs à opter massivement pour des valeurs de croissance extrêmement chères. Au sommet de la bulle, le secteur des technologies représentait près de 34 % de l'indice. Même à cette époque, les investisseurs de style value traversaient une période difficile, et beaucoup se demandaient si l'investissement de style value était structurellement " mort ". Mais un jour, le bon sens l'emportera. Même si le marché croit au Loto aujourd'hui, nous continuons à croire au "Value Investing".